Articles lifestyle, voyage, cuisine.
Veggiebulle est une marque Taniwha

Veggiebulle vous invite à découvrir tout un univers vegan, végétarien, gourmand, innovant et surprenant. Nous aimons faire des découvertes et surtout les partager !

Nous recevons en moyenne 16 000 visiteurs par mois et sommes fiers de vous compter toujours plus nombreux. Notre communauté Facebook est extrêmement active et nous sommes heureux de pouvoir échanger, partager et informer.

Partenariat : si vous êtes une marque, un créateur, un prestataire de services… et que vous souhaitez que nous parlions de vous ; si vous désirez nous faire tester des produits ou que vous aimeriez faire de la publicité via notre site, contactez-nous !

    Votre nom (obligatoire)

    Votre email (obligatoire)

    Sujet

    Votre message

    Interview illustrateur jeunesse : Halfbob a répondu à nos questions

    Interview illustrateur jeunesse : Halfbob a répondu à nos questions
    26 janvier 2021 N.
    In Enfants, Interviews, Livres enfant

    Gros coup de coeur pour une petite nouveauté sortie chez Fleurus : Super inventions et autres découvertes étonnantes, un ouvrage petit par la taille, mais grand par ses nombreuses anecdotes. Des inventions qui font désormais partie de notre quotidien à d’autres beaucoup plus farfelues : les enfants adorent cet ouvrage et ses géniales illustrations. Super inventions et autres découvertes étonnantes n’est pas un livre comme les autres : il est à la fois drôle, surprenant et passionnant.

    D’ailleurs, sachez-le l’invention préférée de l’auteur ce sont… les frites ! Mais, si nous revenons à ce chouette ouvrage, sachez que vous allez y trouver pas moins de 66 inventions : anciennes, récentes… dans tous les cas, elles sont toutes particulièrement étonnantes et très très différentes les unes des autres. On passe ainsi de la trottinette aux panneaux solaires, mais aussi à la basket autolaçante, à la machine à laver connectée, au pneu lumineux, sans oublier les incontournables : internet, le papier, les feux de signalisation ou encore le correcteur liquide (mais si, vous savez… le « Blanco »).

    Chaque invention (plus ou moins saugrenue) dispose de sa période, d’une explication claire et concise ainsi que de chouettes illustrations marrantes. Particulièrement ludique, il va vous apprendre tout plein de choses, tout en faisant découvrir des essentiels (parachute, fusée spatiale…) aux enfants. Toujours sous le signe de l’étonnement et de la curiosité.

     

    Du coup, nous avons eu envie d’en savoir plus sur Halfbob, à l’origine de cette petite perle.

    Bonjour, pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous qui vous définiraient vraiment ?

    J’aime la chaleur et la mer, la musique bruyante mais touchante, les concerts, les balades dans les lieux peu fréquentés, boire un verre avec mes ami.e.s, râler sur des sujets politiques et sociétaux auprès de ma compagne, mes enfants, voire mes chats si je n’ai qu’eux sous la main. Paradoxalement, j’aime le calme et le silence aussi.

    Halfbob auteur jeunesse

    Comment devient-on illustrateur jeunesse ? Une passion ? Un hasard ? Un peu des deux

    Un peu des deux je dirais. Tous les enfants ou presque dessinent, puis en grandissant la plupart abandonnent cette pratique. Quand on continue, qu’on dessine même ado ou jeune adulte, c’est qu’on aime vraiment ça. Ça peut aller du simple intérêt à la passion. En tous cas, à ce moment je pense qu’on est susceptible de devenir illustrateur ou illustratrice. Après, il y a une question de hasard, de rencontres, qui font qu’on va être publié ou pas. Mais au départ, il y a clairement un goût pour le dessin, je n’ai encore jamais rencontré d’illustrateur/trice qui exerce ce métier par hasard.

    Est-ce que vous avez toujours voulu faire ce métier ?

    En fait, je n’ai jamais envisagé sérieusement autre chose. Dès que j’ai eu l’âge de lire, je me suis plongé dans la collection de BD de mes parents : j’ai dévoré les Gaston Lagaffe, Tintin, Astérix, Lucky Luke, Les Schtroumpfs, Achille Talon, les Dingodossiers et les Rubrique à Brac de Gotlib. J’ai commencé à redessiner certains personnages, puis à inventer mes propres BD. Dans ma tête, c’était clair, c’était ce que je voulais faire comme métier. Mais j’ai fait des études d’anglais dans l’idée de devenir instituteur, car dans ma famille, on me conseillait de trouver un métier sûr et de dessiner à côté, parce que c’était difficile de vivre du métier d’illustrateur (ce qui est vrai). Mais je n’ai jamais passé le concours, et après quelques tergiversations, je me suis lancé dans le seul métier que j’aie jamais vraiment voulu exercer.

    Quels sont vos projets actuellement ?

    Je vais illustrer des cartes pour un jeu de société, je développe une idée de livre jeunesse , « Le loup grand-mère », et je travaille aussi sur un projet de bande dessinée sur la vie de Vic Chesnutt, un musicien américain.

    Est-ce que vous avez un personnage favori ? Promis, on ne le dira pas aux autres…

    J’ai toujours eu un faible pour Gaston Lagaffe, sa façon de résister à l’autorité en sabotant systématiquement les tâches qu’on lui confie. Et puis c’est un inventeur de génie. En fait, je me retrouve complètement dans ce personnage qui n’est motivé que par ce qui l’intéresse.

    Quel serait le plus beau compliment venant d’un enfant ?

    Qu’il me dise qu’il a ri à un des gags de mes livres, et qu’il l’a raconté à ses copains/copines.

    Et vous, vos auteurs jeunesse favoris, quels sont-ils ?

    Quand j’étais enfant, je dirais René Goscinny, je n’en revenais pas que ce soit la même personne qui écrive les histoires d’Astérix et de Lucky Luke. Et j’aimais beaucoup les aventures du petit Nicolas. J’aimais bien aussi la comtesse de Ségur, ma mère en avait toute une collection, je les ai tous lus : il y avait de l’aventure, du drame, ça me plaisait. Je crois que j’étais le seul de tous mes copains à aimer ça, haha. Et Enid Blyton, pour le Club des 5. Niveau dessinateur, à l’époque difficile de choisir entre Hergé, Uderzo, Franquin, Greg, Peyo et Gotlib. J’adorais leurs dessins. Aujourd’hui j’aime beaucoup le style de dessin de Clémence Lallemand ou celui d’Anouk Ricard.

    Nous avons tous une part d’enfance, quelle est la vôtre ?

    J’ai l’impression de n’en être jamais complètement sorti, je recherche toujours l’amusement, le plaisir avant tout. Si pour atteindre tel ou tel but, le cheminement doit être austère ou compliqué, je laisse tomber, sans regrets. Cette part d’enfance-là est encore intacte chez moi.

    Enfin, ici on adore les animaux, est-ce qu’il y en a chez vous ? Et comment s’appellent-ils ?

    J’ai deux chats, Fripouille et Zelda, ils dorment sur le canapé, je viens de leur parler de justice sociale pendant trois quarts d’heure, ils sont épuisés.

    Merci infiniment à Halfbob d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. On vous invite à aller parcourir son site ici !

    Comment (1)

    1. Moreau 3 ans ll y a

      Je voudrais apporter ici un témoignage poignant, le mien. Je ne connaissais quasiment aucun des groupes dont parlait Halfbob mais je me bidonnais à chaque fois, si c’est pas le talent ça.

    Laisser une réponse

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    *

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.